Je suis nouvelle et j’ai découvert ce site il y a quelques jours.
Je ne savais pas que ce genre d’expérience avait un nom ni qu’il y avait tant de connaissance documentée à ce sujet.
Passionnant comme sujet, je dois dire et je suis ravie d’en apprendre d’avantage.
Contente aussi de voir que je ne suis pas la seule extra-terrestre à avoir vécue ce genre d'expérience !
Je suis aussi une passionnée des rêves. Non pas dans leurs interprétations, mais en tant qu’expérience individuelle et fait social.
Je me couche souvent en ayant hâte de savoir quels seront mes rêves.
Bon, je me lance.
Je vais tenté d'être brève, car je suis intarrissable à ce sujet.
Juste pour vous situer un peu, je dois vous dire que je vis pratiquement autant dans le monde onirique que dans la réalité.
Je me souviens de pratiquement tous mes rêves les plus intéressants et surtout de ceux fait le matin. Ils sont moins flous et plus vivant.
Bref, je me rappelle de rêves fait dès l’âge de 1 an et demi, période à laquelle, j’ai eu connaissance du moi qui existait en tant que personne pensante. À cette époque, c’est surtout des rêves anxieux. J’ai sûrement eu de la difficulté avec le deuil du bébé…
Je pense qu’il m’est aussi arrivé d’être somnambule un peu avant cet âge. Ma mère m’a raconté que toutes les nuits, j’enlevais mes vêtements, ma couche et les draps du lit de bébé pour dormir sur le plastique. Est-ce que je rêvais ? Sûrement, mais à quoi, j’en ai aucune idée…
Je ne sais pas si ça pourrait avoir un lien, mais à ma naissance, je faisais déjà toutes mes nuits…Bref, j’ai l’impression d’avoir toujours eu le cerveau très actif pendant la nuit. C'est peut-être pour cette raison que je me réveille fréquemment la nuit.
Vers l’aĝe de 5 ans, je faisais régulièrement ce rêve où je me lançais en bas d’un 3ième étage. J’adorais faire ce rêve, car j’aimais l’impression de tomber et je savais que c’était un rêve et que je n'en mourrais pas. Cependant, il m’est arrivé à quelques reprises d’hésiter, n’étant plus trop certaines si je rêvais ou pas. Alors je ne prenais pas de chance. Je ne sautais pas et j'allais faire autre chose quoi. Je n’étais, et ne suis, pas suicidaire quand même !
Juste avide de sensations fortes.
D'ailleurs, je veux essayer le parachute pour comparer la sensation.
Je pense aussi que j'ai débuté mes premières PS à cette âge: au moment de m'endormir, j'avais parfois l'impression d'entendre des vois maléfique me chuchoter dans l'oreille. J'ai longtemps été terrorisée à l'idée que je pourrais voir ou entendre des esprits. un peu comme dans le film le sixième sens. aujourd'hui, cette perspective me réjouirais !
Au fait, je n’ai jamais rêvé que je volais. Je ne fais que planer lorsqu’il m’arrive encore de rêver de me lancer d’une falaise ou d'un édifice. Parfois, ça m’a brutalement réveillé.
Ma période active pour le rêve est le matin, justement en même temps que le levé du soleil. depuis près de 7 ans, ma chambre donne vers l'est, alors je suis aux premières loge pour l'arrivée du soleil. Surtout l'été.
Je me suis fait une typologie de mes rêves :
1- Les rêves surréalistes et débiles qui n’ont ni queue ni tête plus ou moins flou mais qui contiennent quelques brides de fait de ma vie plus ou moins récents. Je les surnomme les ‘’rêves ménages’’, ou des ‘’rêves reset’’, comme si mon cerveau évacuait le trop plein de tout ce qui n’a pas besoin de se rappeler. Le grand ménage quoi.
2- Les rêves où je vis une espèce de vie en parallèle où je suis moi mais plus ou moins dépersonnalisée (parfois au lieu d’être en premier plan, j’ai l’impression de passer derrière la caméra, si vous voyez ce que je veux dire). Je suis dans mon Crenshinibonland et je vaque à des activités communes: je suis dans les transports en communs, je sors dans les bars, je magasine, je vais à l’école (bien que je suis plus aux études depuis 4 ans), etc.
Bref, je suis comme mon vrai moi. La seule chose est que tous les gens qui m’entourent sont des tâches plus ou moins vives et distinctes. Je sais s’ils sont femmes ou hommes, mais je ne les discerne pas vraiment. Ils sont simplement là, et j’ai pas vraiment d’interactions avec eux.
Je discerne aussi le jour de la nuit et il m’arrive de retourner à certains endroits communs, même si parfois ils changent d’un rêve à l’autre : je sais que je suis au même endroit. Parfois, ça se mélange avec des éléments du premier type de rêve.
Souvent, ces derniers m’épuisent d’avoir trop fait de chose alors que je suis supposé me reposer…
D’ailleurs, si je rêve trop le matin, je me réveille complètement lessivé…
Il m’est déjà arrivé de ne plus rien voir pendant un rêve, comme si je tombais subitement aveugle. J’entends pourtant tout ce qui se passe autour de moi.
J’ai déjà aussi rêvé que je tente d’ouvrir une lumière, et comme ce que j’ai cru comprendre à travers mes lectures ici, c’est un mécanisme de défense, alors non, ça ne souvre pas. Et c'est la panique, car c'est un début de cauchemard.
3- Les rêves lucides et les PS. J’en ai fais 5-6 fois depuis l’aĝe de 19 ans et j’en ai maintenant 30. Celles-ci furent de niveau 3 pour les plus intense et de niveau 2 pour les moindre. Malheureusement, je n’en fais plus depuis quelques années… Depuis que j'ai travaillé de nuit pendant 9 mois, il y a 2 ans et demi. (même que mes rêves ne sont plus les mêmes depuis...) Même si certaines PS m’ont données la frousse, je trouve ça vraiment intéressant comme expérience et j’ai appris à ne plus les craindre. Mon truc, me laisser aller et m’abandonner sans peur.
Celles-ci se produisent toujours le matin et parfois pendant une sieste. Je pense en avoir vécu une seule de nuit, mais je pense que c’était d’avantage un rêve de type 2. Sans compter quand j'étais petite et que j'avais peur d'entendre des voix.
La plus part de mes PS débutent lors d’un rêve de type 2 qui devient subitement lucide : alors que je sais que je rêve et ressent des sensations réelles (toucher et goût surtout). Les oreilles se mettent alors à me bourdonner comme si j’avais un essaim dans la tête. C’est alors que je me retrouve dans mon lit, incapable de bouger et je sens des ‘’choses’’ autours de moi qui flottent. Parfois, ça ressemble aux tâches de gens comme dans mes rêves de type 2, parfois, ça ressemble à des gens que je connais, mais ayant quelques chose qui cloche. Quelque chose de fêler…
Alors que mes oreilles bourdonnent de plus en plus, je me sens m’élevé. C’est alors que j’ai peur et résiste, car je sens que ces choses tentent de m’arracher à mon corps.
Veulent-elles prendre ma place ? Je ne veux pas le savoir…
Parfois, je réussi à m’ouvrir les yeux, mais ils se ferment automatiquement.
Lors de mes PS de type 3, j’ai un mal fou à rester éveiller quand je suis capable d’ouvrir mes yeux. Comme si le sommeil m’envahissait et voulait me garder prisonnière. J’entend aussi des voix qui me parlent et me disent des choses hors de logique.
Bien que la théorie selon laquelle tout ceci est un produit de notre cerveau, semble logique y a une part de moi qui crois aussi aux expériences d’éveil hors du corps, vulgairement appelé voyage astral. J’ai lu quelques ouvrages de Robert Monroe de l’institut de recherche scientifique Robert Monroe et inventeur des sons Hemisync qui favorisent les méditations, les transes et les voyages hors du corps.
http://www.monroeinstitute.com/J’ai déjà écouté quelques…sons…et effectivement, ça m,a fait de l’effet.
Mon cerveau n’y a pas été insensible en tk.
Dans un de ses ouvrages, il parle de ce qu’il appelle la classe ‘’des dormeurs’’. Ce serait un endroit où les dormeurs plus ou moins lucides se rendent et interagissent plus ou moins les uns avec les autres. Serait-ce comme dans mes rêves de types 2 où je vois les tâches-gens qui m’entourent ? Seraient-ce des dormeurs eux aussi, au prise avec leurs propres rêves que je ne vois pas ? Bien que tout ceci puisse être contestable, il n’en reste pas moins qu’il a fait de nombreuses études cliniques sur le phénomène. J’ai tendance à le croire.
Et si, il existait effectivement une réalité parallèle accessible à partir de nos rêves et que la PS est serait comme une porte d’accès ?
Pourquoi pas après tout…
Les PS sont souvent le prélude des rêves lucides, et les rêves lucides des voyages hors du corps.
Bref, si je vous raconte un pan de ma vie, ce n’est parce que je suis exhibitionniste, mais juste que vous compreniez quel genre de dormeuse/rêveuse je suis.
Et comme vous me semblez callé en matière de sommeil, bien allez-y. Analysez-moi !
Ça doit être une déformation professionnelle de mon métier d’intervenante qui fait que j’ai toujours envie de mettre des mots sur ce que je suis.
Au plaisir de lire vos réponses.