Bonjour.
De ce que j'ai pu lire sur la narcolepsie, il s'agit d'un accès brutal de sommeil paradoxal.
En tant que tel, cet état contient les éléments habituels du sommeil paradoxal. L'un d'eux étant l'atonie posturale, qui est cause de la paralysie du sommeil lorsqu'elle se poursuit au dela de l'éveil cérébral, ou anticipe l'endormissement.
L'un des symptômes de la narcolepsie est donc la brutale disparition du tonus musculaire, qui peut être totale ou partielle:
Si elle est totale, le sujet chute.
Si elle est partielle, elle peut par exemple affecter les membre antérieurs seulement: les bras tombent et on lâche ce que l'on tenait.
Mais il n'y a pas lieu de s'alarmer pour autant, car la privation de sommeil, une grande fatigue sont des facteurs qui peuvent dérégler les cycles du sommeil, sans pour autant confirmer la narcolepsie.
Au cours d'un long voyage en train, par exemple, la tête tombe brutalement sur la poitrine. Il s'en suit généralement une décharge d'adrénaline et un réveil brutal.
Si l'on roule en voiture et que les mains tombent brutalement du volant, il est plus que temps de s'arrêter pour dormir!
Si on a eu dans ce très bref laps de temps une amorce de rêve, le sommeil paradoxal est confirmé.
Ces phénomènes sont bien connus de la plupart des voyageurs et n'impliquent pas que vous soyez narcoleptique.
En revanche s'ils se produisent très fréquemment ou si vous vous endormez brutalement suite à une grande émotion, alors que vous n'êtes pas fatigué, là il est plus que raisonnable de consulter.
Dans tous les cas, je pense qu'il est important de consulter votre médecin si ces accès de sommeil se produisent fréquemment et vous mettent ou risquent de vous mettre en situation de danger.
J'ai eu l'occasion (il y a environ 20 ans) de m'endormir en cours, après avoir passé des nuits blanches à réviser. La résistance du cerveau au sommeil a ses limites, et lorsque celles-ci sont franchies, il prend son dù. Le surmenage des études peut très bien conduire à un besoin de dormir difficile à contrôler. Pour ce qui est de l'anecdote, j'ai piqué brutalement du nez sur une maquette au cours de travaux partiques d'électronique, et les copains m'ont cru mort pendant quelques dizaines de secondes!
J'avais eu le temps de rêver, et si on ne m'avait pas secoué assez fort, je crois bien que j'aurais commencé ma nuit à 3 heures de l'après midi!
Philippe.