pourquoi moi ?

Quand j'étais enfant, j'avais énormément de terreures nocturnes mélées bien souvent à des halucinations.

Surement pour compenser, je me suis mise à m'interesser à la psychologie et aux rêve. J'ai lu de nombreux ouvrages dont ceux de Freud et je n'ai plus apréhendé le sommeil. Depuis lors, je vivais bien mes rêves et mes cauchemards, je n'avais aucune inquiètude et tout se passait pour le mieux.

Malheureusement, depuis quelques années quand je me reveille, (parfois même ça m'arrive à l'endormissement) je suis complétement paralysée et je peux seulement bouger mes yeux(des fois mes paupières ne veulent pas s'ouvrire non plus) . En plus de ne pas pouvoir bouger mes membres, je ne peux pas parler ou de crier. Cet état désagréable peut durer de quelques secondes à plusieurs minutes. Je vis l'experience d'autant plus mal qu'elle associée à une intense sensation d'épouvante et de terreur en plus d'une sensation de pression sur le corps, comme si je m'enfonçait dans le matelat.

J'ai l'impression d'être une poupée, j'essaie de toute mes forces de faire un mouvement mais c'est impossible. Je veux hurler pour appeler mon frère ou ma mère mais tout ce que je peux faire c'est attendre dans l'angoisse et me dire " ça va passer".

Souvent j'arrive, aprés une crise de panique, à bouger ma main au bous de quelque temps et grace aux trés lents mouvements de ma main je me secoue . Parfois même j'ai l'intuition qu'une présence plus ou moins guette dans ma chambre. Une présence qui jouirait du fait que je suis dans cette terrible situation, qui la regarderait d'un oeil presque critique....J'ai lu que c'était une hallucination souvent liée à se trouble et qui à donné suite à des legendes plus ou moins loufoque. Mais j'ai appris que sous l'emprise de la peur, le cerveau, encore dans un état de conscience intermédiaire entre le songe et l'éveil, essaie de trouver une explication à cette paralysie et rêve l'entité ou la présence effrayante qui symbolise ce trouble.

Dorénavant ça me travaille souvent quand c'est l'heure de dormir et j'ai beaucoup de mal à m'endormir. Pourquoi, alors que je vivais enfin bien le sommeil je me suis mise à avoir ces troubles ?

ps: des fois quand je dors, j'ai comme des petits sursauts, comme si mes nerfs lachaient, cela serait-il lié à mon toruble ?

Salut cRy
Je crois ne pas avoir besoin de te le dire, si tu es là c'est que t'as compris, il s'agit bien du paralysie du sommeil.

Citation :

Quand j'étais enfant, j'avais énormément de terreurs nocturnes mélées bien souvent à des hallucinations.

En général, les terreurs nocturnes, on ne s'en rappelle pas, elles ne s'accompagnent généralement pas non plus d'hallucinations.
Pourrais-tu nous expliquer ce que tu appelles terreurs nocturnes?

Citation :

Mais j'ai appris que sous l'emprise de la peur, le cerveau, encore dans un état de conscience intermédiaire entre le songe et l'éveil, essaie de trouver une explication à cette paralysie et rêve l'entité ou la présence effrayante qui symbolise ce trouble.

Je ne suis pas sûr qu'il faille aller chercher si loin une explication à cette sensation de présence, il s'agit plutôt à mon avis d'hallucination hypnopompique/hypnagogique

Citation :

ps: des fois quand je dors, j'ai comme des petits sursauts, comme si mes nerfs lachaient, cela serait-il lié à mon trouble ?

A mon avis aucun rapport, si celles-ci surviennent au moment ou tu t'endors, il s'agit de myoclonies d'endormissement qui sont tout à fait bénignes. Ces myoclonies sont dues au relâchement de ton tonus musculaire à l'endormissement, je n'ai jamais lu qu'il y avait un lien quelconque avec les PS.

Citation :

Pourquoi, alors que je vivais enfin bien le sommeil je me suis mise à avoir ces troubles ?

:scratch:
Des avis?

Je formulerai juste un avis sur la dernière question:

Je pense qu'il y a eu un facteur déclenchant, soit psychologique, soit physiologique.

Peut-être celui-ci n'est il pas apparu évident et significatif sur le moment.

Je me base sur deux choses: Le constat relatif à la narcolepsie, concernant la présence de ce facteur déclenchant dans la plupart des cas.

La Paralysie du sommeil n'est pas la narcolepsie, mais c'est un de ses symptômes, et comme je l'ai souligné dans un post concernant le phénomène Kanashibari au japon, la paralysie du sommeil semble liée à la narcolepsie dans les statistiques. Au japon il y a 3,3 x plus de narcoleptiques qu'en Europe ou en amérique du nord, et le phénomène la PS et les phénomènes associés y sont bien connus depuis longtemps.

En second, je m'appuie sur mon expérience personnelle, car mes premières PS sont apparues en période de fièvres fortes et prolongées, lors d'une maladie mal diagnostiquée,en 1991.

J'ai d'abord pris cela pour du délire lié à la fièvre, mais le phénomène est revenu par la suite, bien qu'assez rarement.

Philippe.

Merci à tous pour vos réponses !

Quand je parle de terreure nocturnes , je fais reférences au fait qu'enfant, quand j'étais dans mon lit, j'avais beaucoup de sensations d'épouvantes et je voyais beaucoup de choses dans ma chambre ( monstres, personnes ...) avec une precision effrayante.


Je pense que ce problème de paralysie à beaucoup de chance d'être lié au stress des études , je suis quelqu'un d'asses angoissé.

Ce que tu appelles terreurs nocturnes n'en sont probablement pas, une terreur nocturne c'est typiquement le gamin qui se réveille brutalement en début de nuit et qui hurle, ses parents n'arrivant pas à le réveiller ou le calmer. Puis au bout de quelques secondes à minutes, il se calme et se réendort paisiblement. Au matin, il n'a aucun souvenir de ce qu'il s'est passé.
Ce que tu décris correspondrait plutôt à des hallucinations hypnagogiques ou hypnopompiques assez bien construites. Une des composantes de tes paralysies du sommeil actuelles.

c'est quoi la narcolepsie ??

stardust a écrit:

c'est quoi la narcolepsie ??

visite ce lien
N'hésite pas à poser des questions si tu n'as pas compris certaines choses ou si tu as d'autres questions sur la narcolepsie.

oki merci, j'ai vu ça juste après avoir posté ça. Je suis rassurée je suis sure et certaine que c'est pa smon cas

De rien